Philippe Ciccarini

Entraîneur principal du groupe R1

Nous vous proposons de faire connaissance avec Philippe Ciccarini, entraîneur de l’équipe fanion pour la saison 2021-2022 !

Bonjour Philippe, peux-tu te présenter brièvement à nous ?

J’ai 35 ans et je suis né à Ajaccio. Je suis entraîneur depuis maintenant une quinzaine d’années.

Quel est ton parcours en tant que joueur et entraineur de football ?

En tant que joueur, j’étais gardien de but. J’ai joué jusqu’à l’âge de 18 ans mais des blessures ont stoppé ma progression. J’ai donc préféré arrêter plutôt que de poursuivre ma carrière dans des conditions un peu chaotiques. Cela m’a permis de me lancer rapidement dans le passage de diplômes et dans une nouvelle carrière qui n’était pas forcément souhaitée au départ. J’y ai cependant pris goût et j’en suis là aujourd’hui.

Suite à ça, à 22 ans, j’ai intégré le pôle espoir d’Ajaccio en tant qu’entraîneur des gardiens. Puis à 24 ans je suis devenu le responsable des gardiens au centre de formation de l’AC Ajaccio. J’ai cumulé ces deux postes jusqu’à l’âge de 28 ans. J’ai ensuite eu l’opportunité de partir en Afrique (Soudan, Afrique du Sud) puis je suis revenu en Corse dans un club de R1. À 31 ans, je suis devenu l’entraîneur adjoint dans le club de Bastia Borgo en N2. Je suis parti l’année suivante en Guadeloupe en qualité d’entraîneur principal. En décembre 2019, je suis rentré en Corse pour intégrer le club de l’USC Corte jusqu’à ma nomination actuelle au TPF.

Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à venir au Tarbes Pyrénées football ?

La raison c’est le projet, l’ambition du club et également le bon feeling qu’il y a eu dans les discussions que j’ai pu avoir avec le Président Régis Vidal (que je remercie à nouveau à travers cette interview) et d’autres membres du club. Nous partageons les mêmes idées et les mêmes valeurs.

Quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?

L’objectif sera de faire une belle saison avec de bons contenus de matchs et de belles prestations. Nous devons prendre du plaisir sur le terrain et essayer d’en donner un maximum aux gens qui entourent le club et qui nous suivent. Si nous arrivons à faire cela, nous pourrons prétendre à l’accession.

Quel a été le souvenir le plus marquant de ta carrière ? 

Pour commencer, ce serait l’obtention du diplôme d’entraîneur à l’âge de 24 ans. Pour être franc, je n’étais pas très serein au milieu de tous ces entraîneurs. Nous étions 120 candidats à l’époque, mais grâce à ça j’ai pris conscience que je pouvais le réaliser et je l’ai fait. Ensuite mon premier match en Afrique à Khartoum devant 60 000 personnes. On ne s’entendait pas parler et je me souviens très bien à ce moment là que j’étais très impressionné ! Enfin je dirais la montée avec Bastia Borgo en 2018 (accession en National). C’était une année très compliquée sur le plan personnel et sportif mais l’ambition et l’envie nous ont permis de rendre cette dernière journée à Vannes décisive.

Un mot de la fin pour les supporters du TPF ?

J’aimerais qu’ils sachent que l’on fera tout ce qui est possible pour rendre leurs week-ends agréable en proposant un beau jeu et en leur donnant du plaisir tout au long de la saison !

L’interview décalée : 

1) Une qualité ? Un défaut ?

Persévérance / Trop rigoureux parfois

2) Le coach qui t’inspire ? Le joueur ?

Guardiola, Bielsa et tant d’autres
Xavi, Iniesta, De Bruyne et tant d’autres

3) Ta devise sur un terrain de football ?

Ceux qui veulent réussir trouvent les moyens, les autres trouvent des excuses !

4) Ton club préféré ?

A défaut d’avoir un club préféré, je préfère m’attarder sur les clubs avec des entraineurs qui ont un projet de jeu qui m’attire alors je dirais Manchester City, Leeds, Liverpool, Barcelone, Bayern et Sassuolo.

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